Ce 2 juillet 2019, l'Organisation démocratique de la Jeunesse (ODJ), a exigé de nouveau vérité et justice sur « l’assassinat » de leurs camarades Fahadou Cissé et Hama Balima, le vendredi 31 mai 2019 dans la province du Yagha (Région du Sahel).
Suite à ''l’assassinat'' de Fahadou Cissé, responsable adjoint à l’organisation au niveau du bureau exécutif national de l’ODJ et par ailleurs président de la section du Yagha et de Hama Balima quant à lui, trésorier de ladite section, l'organisation réclame justice. Selon l’un des porte-paroles de l’ODJ, aucune piste n'est écartée et une plainte a été déposée auprès de la justice militaire pour que justice soit faite. Une autopsie des corps a été demandée mais depuis lors, des « obstacles » retarderaient l’autopsie d'après les conférenciers du jour. En effet, cela fait exactement 33 jours que les corps attendent d’être autopsiés. Les militants de l’ODJ attendent que le médecin légiste fasse son travail afin que les familles ainsi que organisation puissent organiser, des obsèques dignes pour leurs camarades assassinés.
L’ODJ au cours de ce point de presse a condamné « fermement l’assassinat odieux des deux vaillants combattants », et a réaffirmé sa ferme détermination à se battre pour que les auteurs, commanditaires et complices soient « identifiés et châtiés à la hauteur de leur forfaiture ».
Quant aux autorités, elles ont été invitées à prendre toutes les « dispositions pour que lumière soit faite sur cet ignoble assassinat ». L’ensemble des militants et sympathisants de l'organisation sont aussi appelés à la mobilisation pour « des obsèques dignes du rang pour ces combattants de la jeunesse patriotique et révolutionnaire » du Burkina Faso.
En rappel, le 1er juin 2019, le bureau exécutif national de l 'ODJ, à travers un communiqué, portait à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale, l'assassinat de deux de leurs camarades. En effet, le vendredi 31 mai 2019, ils ont été tués alors qu’ils se rendaient à Sebba (province du Yagha/région du Sahel) pour une audience avec le Haut-Commissaire de la province du Yagha. Ils devaient échangés autour des problèmes liés à l’orpaillage en lien avec la fermeture des sites, les rackets et la corruption de certains agents de l’administration publique de la province et les problèmes d’accès aux soins de santé dans la province.